Le Lamentin
Le Lamentin - Manten
Le Lamentin doit son nom au mammifère marin semblable à un gros phoque qui vivait sur cette côte, se nourrissait et chechait des rivières d'eau douce. Autrefois fief des flibustiers, le Lamentin s'ouvre sur la réserve naturelle du grand cul-de-sac-marin et sur les étendues de canne à sucre, avant la forêt tropicale. La commune prit naissance en 1726 près de la digue de Germillac au coeur des marais et s'est développée le long de la rivière du Lamentin. Longtemps tournée vers la culture de la canne à sucre, elle tire encore l'essentiel de ses revenus de l'agriculture mais a choisi de diversifier avec l'implantation de nouvelles productions agricoles, la revitalisation du centre thermal de Ravine Chaude et le développement de la zone industrielle de Jaula. Si le père Labat rêvait de faire du Lamentin la capitale de la Guadeloupe, sous l'impulsion de José Toribio, élu maire en 1990, l'édilité municipale vise à en faire la capitale culturelle de l'archipel. Un certain nombre de réalisations intéressantes en témoignent :
Léglise de la Sainte-Trinité se signale de loin par ses deux tours blanches de 14m de haut, abritant deux clochers. Bâtie en 1930, elle est l'oeuvre d' Ali Tur . Ce célèbre architecte construisit également le palais de justice, l'hôtel de ville, l'école primaire et le presbytère.
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Inaugurée en 1994 à l'occasion du bicentenaire de la première abolition de l'esclavage , la maison de l'Esclavage et des Droits de l'homme, déiée aux Droits de l'homme et à l'histoire de l'esclavage et du peuplement de la région, présente les formes d'esclavage contemporaines et propose une exposition permanente et très intéressante.
