Le bagne de Saint Laurent du Maroni

    Le bagne de Saint Laurent du Maroni 

 

Le bagne de Saint-Laurent-du-Maroni était un établissement pénitentiaire qui n'existe plus aujourd'hui. Il était la centrale du bagne de la Guyane, et n'était qu'un dépôt temporaire. Ici, tous les condamnés venant de France débarquaient pour être ensuite envoyés dans les autres camps et pénitenciers. Seulement un petit nombre de bagnards restait à Saint-Laurent. Ceux-là étaient presque tous employés dans l'administration et étaient des hommes considérés peu dangereux. On estimait qu'ils ne tenteraient pas de s'enfuir. Le 21 février 1858, le bagne de Saint-Laurent-sur-Maroni était inauguré sur le fleuve Maroni. Le 16 mars 1880, on créa également la ville de Saint-Laurent-du-Maroni, dont les habitants étaient presque tous des gardiens ou des bagnards libérés. En 1912, l'hôpital de Saint-Laurent était construit. Le bagne ne ferma qu'en 1946, année où le bagne tout entier cessa définitivement d'exister. Sa fermeture avait été décidée par le décret-loi de Daladier, en 1938.

Le 14 juin 2008

Un petit tour de la ville avant de visiter ce lieu chargé d'histoire.

L'office du tourisme qui abritait les douanes du temps du bagne. A droite coule le fleuve Maroni, à gauche se trouve le camp.

Ceci n'est pas un îlot, mais une épave de bateau où la végétation a trouvé sa place.

Perspectives extérieures du camp.

Le penseur.

L'ancienne balance se trouve toujours là, sur le quai.

Le palais de justice.

La mairie

L'ancienne succursalle de la banque de Guyane

L'hôpital André Bouron qui fût construit en 1912 a gardé sa structure en bois.

Le lavoir

Un dortoir qui contenait parfois jusqu'à 80 bagnards ( prévu pour la moitié ) attachés aux pieds par cette barre métallique. Les bordures qui longent les murs font office d'oreillers, de repose-têtes. Le soir, une fois attachés plus possible d'aller aux toilettes ( en prenant la photo ils se trouvent derrière moi ), je vous laisse imaginer la suite...certain jour au réveil.

Il leur était interdit de s'appuyer contre les murs, le noir au bas de chaque mur est du charbon, celui qui s'y frottait était tâché donc puni.

Certaines parties des bâtiments avaient été restaurées pour le tournage du film " Papillon " 

Cellule 47 , celle d' Henri Charrière alias " Papillon "  avec son lit bien ferme et son oreiller...Pas drôle!

Son nom gravé à jamais dans la pierre.

Le prisonnier qui devait être guillotinné prenait son dernier repas dans la pièce du milieu face à la guillotine qui se trouvait juste devant. Sympa! A droite contre le mur extérieur, les toilettes des gardiens.

" Vinatier " autre gravure sur le sol d'une cellule, dans une autre : " Adieu maman ".



09/12/2008
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