Saint-Pierre, le volcan et les ruines...
Le volcan " la Montagne Pelée " et les ruines de la ville de Saint-Pierre.
Jou malhè pa ni pren gad' : Le malheur ne prévient jamais. (Proverbe martiniquais.)
La Montagne Pelée, doit son nom à l'aspect désolé de ses flancs couverts de cendres suite à une éruption qui eut lieu peu de temps avant l'arrivée des premiers colons vers 1635.
Dominant le nord de l'île de sa masse imposante qui culmine à 1 397 mètres, elle fait partie des neuf volcans actifs de l'arc des petites Antilles.
L'ancienne église du port.
La tour-clocher de l'Eglise du Fort
Essai de reconstitution volumétrique
Au nord de la ville, seules restent les ruines de cette église qui fut soufflée par la nuée ardente le jour de l'éruption de la montagne. Elle n'a pas été reconstruite depuis. Un vestige émouvant, quand on sait que les Pierrotins étaient à la messe quand la catastrophe est survenue.
L'ancienne rue pavée au pied de l'escalier de l'église.
Les ruines de l'ancien théâtre.
Pour les vestiges, la visite de l'ancien théâtre s'impose. Dans les ruines une superbe statue semble interroger le ciel et symboliser un " Saint-Pierre renaissant de ses cendres. A quelques mètres de là, un petit tour jusqu'à l'ancienne prison...
L'entrée du cachot du prisonnier Cyparis qui fut protégé miraculeusement du souffle de l'enfer. A cause d'une bagarre avec un ami, il se retrouve enfermé dans la prison de Saint-Pierre lorsque la catastrophe survint. Il est alors le seul rescapé, le seul à ne pas respirer le gaz mortel avec Léon Compère-Léandre, un cordonnier qui vivait à la périphérie de la ville.D'autres sources citent Havivra Da Ifrile, une petite fille.
Il aurait pu figurer dans le Livre des Records, comme celà n'existait pas, il entra dans le cirque Barnum, où on l'exhibait comme une bête curieuse. Curieux destin !
Le cachot de Cyparis après l'erruption
Louis Cyparis rescapé de la catastrophe de 1902.
Louis-Auguste Cyparis sauvé par l'épaisseur des murs de son cachot, et Léon Compère-Léandre,
